samedi 19 novembre 2011

VIDEOTHON, un vibrant hommage à des temps oubliés (à défaut d'être lointains)

Cette affiche a été réalisée en 2011 et non en 1989
Je tiens à partager une chouette production maison initiée par le tenant du très bon blog Videotopsy, lequel nous offre déjà des articles de bonne facture sur des pans oubliés du cinéma mondial (des films mêlant porno et univers tyrolien ? Il fallait y penser !) 

Une compilation de 90 minutes de bandes annonces variées et diverses des années 80 et 90. Qu'il s'agisse de films d'actions navrant avec Hulk Holgan, de films d'horreur oubliés, de thrillers qui titillent positivement la curiosité, de blockbusters, de séries kitch ou encore de comédies sentimentales, Videothon considère qu'il en faut pour tous les goûts et du coup, le résultat n'en est que bon. Plus qu'un banal patchwork, c'est une véritable ôde à cette époque révolue de la VHS et des boutiques de locations vidéo qui ont fait le bonheur de nombre de cinéphiles. On pourra rencontrer entre deux bandes-annonces des publicités ainsi que des jingles pour éditeurs vidéos qui rappelleront un paquet de souvenirs. La parité entre les genres et les époques est ma foi bien respectée ce qui fait que l'on ne s'ennuie jamais.
Un excellent montage, mais où, très personnellement, j'aurais bien apprécié retrouver le petit jingle de Fil à Film, qui est aux abonnés absents. Éditeur connu pour avoir touché beaucoup à tout mais surtout à n'importe quoi et qui a inondé énormément de placards de France et de Navarre grâce à des prix plus bas. Des dessins animés Sab Rider et autres séries Maskman aux films d'arts martiaux et actionner bons comme incroyablement mauvais sans parler des nanars et des films d'horreur, ces cassettes tantôt blanches, tantôt rouges m'ont accompagné durant une bonne douzaine d'années.



L'adresse pour télécharger cette petite pépite, et accessoirement pour venir faire un tour sur Videotopsy : ICI

J'en profite pour faire un petit aparté sur le format VHS, qui est une thématique essentielle de Videothon, et surtout car j'en ai fait mention plusieurs fois en seulement deux articles et ça viendra encore régulièrement vu la nature des prochains articles : Nostalgique, oui. Fanatique, certainement pas (je cherche quand même un nouveau magnétoscope). 

Déjà, c'est encombrant, et puis c'est gros et lourd. Et j'ai aussi envie de dire que c'est moche. L'image se dégrade super vite, il faut constamment rembobiner et y a pas de bonus. La nature du format ne permet que très rarement la version originale sous-titrée. Et surtout, si ça tombe une fois, tu peux être sûr que c'est foutu et que ça va te coûter encore 160 francs (nouveaux, je précise, hein) pour remplacer l'originale. Bref, comparer ça au DVD qui annule ces défauts, c'est comme choisir entre passer le samedi soir avec une belle blonde et regarder Vivement Dimanche chez soi tout seul comme un con par un beau soleil. Le DVD est devenu vraiment pas cher, s'est vite démocratisé, regorge de catalogues immenses, a une belle image, la possibilité de langues, de bonus... Bref, c'est mieux. 

L'attrait de nos jours pour la VHS s'explique pour deux principales raisons : La première, c'est la possibilité de se procurer des films qui n'ont pas (encore, ou certainement jamais) été réédités en format numérique. Après, il faut encore mettre la main dessus (comme la belle blonde mais ça, c'est une autre histoire). Malgré l'existence actuelle d'un nombre incalculable d'éditeurs dans le monde, il en existe encore un paquet : l'édition VHS du chef-d’œuvre "Fantasia" de Disney est extrêmement recherchée (et coûte très cher), mais aussi des films fantastiques (qui connait de nos jours l'étrange "La Goulve" de Bepi Fontana ?), bis et autres nanars. 
La seconde raison, celle qui anime la réalisation de Videothon par exemple, est tout simplement le fait que la VHS est un symbole, celui d'une époque où les boutiques de locations faisaient partie des occupations du week-end. Où l'on était bien obligé de se farcir les bandes-annonces, même en accéléré (et donc, que l'on revoyait sans cesse à chaque visionnage, sans jamais voir, ni même croiser une seule copie par exemple).
Une époque où les après-midi entre ados devant un "Braindead" filouté ou devant un "L'Enfer des Zombies" soirées entre potes devant un film étaient plus fréquentes qu'aujourd'hui avec l'arrivée des films visionnés de plus en plus sur ordinateur tout en navigant sur Facebook, entre un jeux flash et Vie De Merde.

jeudi 17 novembre 2011

Les Fournisseurs (avec un grand F comme foutraque)

Avec le temps, je me suis mis à rechercher au plus profond des abysses la pierre précieuse, d'abord sale et sombre qui, une fois taillée, se présentera comme un travail d'orfèvre unique au monde. Cette sainte recherche, comparable à celle de la jeunesse éternelle, est le métrage ultime ; Celui qui explose absolument toutes les barrières esthétiques et mentales, qui vous fait faire d'un bond un violent retour vers le stade anal une fois le générique du début passé. Un visionnage qui s'apparente plus à l'ingestion de narcotiques asiatiques frelatés qu'à une banale session estampillée "ciné". Cette dose quasi-fatale va vous faire passer une nuit blanche à vous demander :

Putain, mais c'était quoi ce film ?





Ce sentiment, à mi-chemin entre la peur et le dédoublement de personnalité est familier de ces nouveaux chercheurs d'or dont je fais moi-même partie. Celui-là même qui me pousse à parler lors de soirées entre amis de mes dernières trouvailles, de les présenter avec passion, et de recevoir des réponses aussi variées qu'originales : "Hhhhmm...", "Ah...", "Mais c'est quoi encore que ce truc, sérieux ?". Ok, en général, je passe pour un original pour ne pas dire autre chose, mais je m'en fous moi, je suis un aventurier de l'extrême, je brave les éléments et je vis mille aventures au pays des monstres en carton, des ninjas du dimanche, de nymphomanes japonaises robot-geishas et des zombies philippins. Tout ça pour leur faire partager un bon moment en compagnie d'un "RoboGeisha", d'un "Flic ou Ninja" ou encore d'infâmes peloches expérimentales asiatiques (le très éprouvant "Funky Forest") devant lesquelles on se pose des questions ma foi assez pertinentes sur le genre humain.
Ainsi que sur mon propre équilibre mental.

Ça peut être un gros nanar des familles en général, tout comme ça peut être aussi un film considéré par la critique parisienne comme "sérieux" mais tellement barré que ça laisse le spectateur lambda complètement pantois. 
Ceci est un nanar [Ninja Terminator]

Ceci n'est pas un nanar (ah ?)

Mais ouateuh zeuh... ??!!??!? [Funky Forest]
En tout cas, il faut que ce soit extrême.
M'enfin, tout ça pour dire que...
Tu vas encore nous jouer du pipeau longtemps ? [Flic ou Ninja, aux répliques sublimes]
 Oui-oui-oui, je sais, je parle, je digresse, tout ça pour dire que lors de ces intenses séances de surréalisme cinématographique et d'échanges avec mes interlocuteurs, une question revient très régulièrement, si ce n'est pas à chaque fois : "Tu les trouves où tous ces trucs de fous furieux ?". Vous aurez compris à cette police d'écriture qu'il semblerait que je sois capable d'aller vendre un rein pour aller acheter quelques-uns de ces films dans une cave tenue par un mafieux Roumain (je le suis moi-même, ne criez pas au racisme !! Comment-ça je crie aussi ?). 

Il n'est pas question ici de savoir comment je les connais, car lire une chronique dans le magazine Mad Movies, ou encore sur Devildead et Nanarland, c'est une chose. Les trouver en est une autre. Et ici, je ne parle pas seulement de nanar, mais également des bons bis, des bons films d'exploitation ainsi que d'autres curiosités que l'on peut décemment nommer "bons films".


Au cinéma :

D'emblée, c'est un conseil qui pourrait vous paraître stupide, car c'est vrai qu'un complexe de cinéma n'est pas forcément la chose la plus introuvable qui soit. Et pourtant, l'activité des salles obscures françaises ne s'arrête pas seulement à celle des multiplexes, qui offrent pourtant encore de bons films. Des salles à échelle plus modeste, savent encore programmer de bons petits films, oubliés comme n'étant pas jugés assez attractifs financièrement parlant. A vous de chercher dans vos villes et vos campagnes quels cinémas sont les plus à même de vous fournir en séances sympas. Pour cela, le site allocine.fr suffit amplement en y tapant votre département (ou votre ville) dans la barre de recherche. Étant Rouennais de naissance, je ne peux que conseiller le Melville qui programme toujours des films indépendants, étrangers, et l'Omnia République qui en plus d'une programmation à contrecourants, accueille régulièrement l'Absurde Séance de Rouen, qui offre régulièrement des soirées série B, série Z et nanars. Il faut également noter que cette association est née à Nantes.

Bien sûr, il y a également les festivals, plus à même de manger plus de films mais sur une période plus restreinte. Je ne vais pas établir une liste exhaustive mais simplement quelques incontournables.
- Le festival de Gerardmer : http://www.festival-gerardmer.com/
- Le Paris International Fantastic Film Festival : http://www.pifff.fr/
- Zone Bis, qui pilote l’Étrange Festival : http://www.zonebis.com
- Sans compter la traditionnelle Nuit Excentrique : www.nanarland.com  


En magasins, en neuf et d'occasion : 

Bien entendu, les Fnac, Virgin Megastore et autres Gibert ont toujours des rayons horreur / vieux films / asie un minimum fournis, avec des valeurs sûres en cinéma de genre ; On y retrouve sans trop de peine les éditions Bach Films (pour le meilleur et le pire), ainsi que celles du magazine Mad Movies par exemple qui rééditent les fonds de catalogue avec d'excellentes productions comme les gialli signés Mario Bava mais aussi des films édifiants, parfois du Jess Franco, "Le Lac des Morts-Vivants" en tête.

Certains supermarchés et hypermarchés également vendent du dvd au kilo, souvent des actioners bourrins difficiles à vendre ou qui commencent à sérieusement dater, comme les policiers ricains des 80's, les films de baston ou de guerre. Il s'agit souvent d'éditions très très lowcost de la part d'éditeurs parfois peu scrupuleux (comme Prism). Habitués de la flying jacket, vous pouvez vous retrouvez avec un visuel sympa mais pas avec le bon film. Les dvd bas prix dans les supermarchés sont désormais, de ce que j'en ais vu, un effet de mode qui tend à s'inverser au profit des dernières nouveautés qui n'ont rien de très bis.

Tentez également les boutiques d'occasion dans vos villes, spécialisées en DVD ou non (je vise essentiellement celles qui vendent en majorité des jeux-vidéos, des disques et des bandes dessinées) comme les O'CD.

Je ne peux pas passer sur le thème des divers Cash et autres trocantes qui jouissent d'un régulier flot de DVD d'occasion pour vraiment pas cher (compter de 1 à 5 euros, voire plus rarement à 50 centimes) avec un choix ma foi assez large mais brasse surtout du nanar et du navet lorsque l'on fouine leur stock de films de genre.Pourtant, d'excellentes surprises surviennent avec notamment la série des classiques de l'épouvante chez DVDY films (les Halloween, La Mouche...) qui inondent ces rayons, et ESI qui refourguent du bis avec deux films sur un seul dvd pour jamais plus de deux euros. On peut sans trop de mal trouver des Troma oubliés ou encore des nanars insondables ("Carnage"). En revanche, pour de la VHS, ça commence à devenir très très chaud d'en trouver, voire plutôt la rubrique internet.
Quelques liens pour trouver le cash le plus proche de chez vous :
- http://www.cashconverters.fr
- http://www.cashexpress.fr
- http://www.easycash.fr
- http://www.trocante.fr

La crème de la crème reste les magasins spécialisés dans ce genre de produit mais il faudra être chanceux (ou parisien) :
- Movies 2000 - 49 La Rochefoucauld - Paris - 75009 : spécialisé dans le fantastique et le genre, tenu historiquement par des membres de Mad Movies. 
- Vidéosphère : http://www.videosphere.fr gigantesque vidéoclub avec 40 000 références. 
(- toute adresse supplémentaire est la bienvenue)

Ceci est une image à but purement récréatif entre deux paragraphes [Cristina Lindberg, jolie suédoise habituée des bis seventies]
Je n'oublie pas les femmes [qu'elles ne me spamment pas pour savoir qui c'est]

Chez le marchands de journaux : 

Existant déjà à l'époque de la VHS, le faible coût actuel du DVD pérennise le filon du DVD vendu pas trop cher entre Le Monde et Entrevue, à condition qu'il ne soit pas de première fraîcheur ; Il peut arriver d'y trouver quelques perles. Le meilleur exemple reste un pack "horreur" composé de trois DVD double face (donc six films) pour à peine vingt euros. Du Troma, du gros navet, du gros gros nanar. 

A la télé : 

Depuis que les chaînes de la TNT, comme W9, TMC ou encore TF1 en seconde partie de soirée (entre autres) ont cessé de nous fourguer du nanar made in Nu Image au kilomètre, il va falloir se rabattre sur les chaines du câble et surtout celles offertes dans vos bouquet wifi, comme Neuf. Les chaînes qui valent le coup sont surtout Action (qui, il y a peu, passait du Jess Franco la nuit) ou encore Ciné FX qui racle les fonds de tiroirs en Eurociné, Jean Rollin et autres zéderies old school (mais il y a très régulièrement de bons petits films de genre, comme du Lucio Fulci)

Sur internet : 

Le monde de l'internet est grand, le monde de l'internet est vaste, le monde de l'internet est généreux, mais attention, il peut se montrer assez salaud par moments. On commence par les gros sites qui peuvent fournir de tout, c'est-à-dire www.ebay.fr, www.amazon.fr et www.priceminister.com ; Ça paraît tout bête, mais en cherchant bien (et avec les bons mots-clé), on tombe sur du lourd. Et c'est l'avantage pour chercher des films introuvables en DVD, soit en format VHS (Priceminister est particulièrement bien fourni). Attention toutefois à ne pas vous faire avoir. Certaines VHS sont en effet très recherchées ("Devil Story", "Fantasia"...) et les prix peuvent s'envoler jusqu'à une bonne centaine d'euros. Vérifiez également la respectabilité du vendeur grâce aux commentaires.

Internet est également l'occasion de fréquenter des établissement respectables et je parle ici d'un gros paquet de petits éditeurs qui se mettent en distribuer pas mal de curiosités ; De très nombreuses boites proposent bien des produits impensables pour d'inoubliables soirées. Bien évidemment, le mieux est de commander en France, pour des raisons de douanes mais aussi de langue. Pourtant, des boites américaines comme britanniques vendent des films vraiment, mais alors vraiment intéressants pour peu que l'on connaisse un peu la langue de Shakespeare, comme l'étonnant 5 minutes to live ou encore le délirant Something Weird. Attention, si vous commandez hors Union Européenne, ne vous faites pas avoir par les tarifs douaniers. Renseignez-vous bien sur les frais de port (mais aussi sur le zonage du DVD qui n'est pas le même d'un continent à l'autre). Voici une liste qui sera appelée à grossir avec le temps :
En France : 
- Bach Films
- Le Chat Qui Fume
- Shop Mad Movies
- Discounterie
- Uncut Movies
- Sin'Art
- Oh My Gore ! Shop
- Creepshop
Hors France : 
- 5 minutes to live (USA)
- Diabolik DVD (USA)
- Something Weird (USA)
- Blue Underground (USA)
- Super Strange Video (USA)
- Mondo Macabro (USA)
- DDDHouse (Hong Kong)

Internet, c'est aussi la possibilité de visionner des films dans le cadre du domaine public ; Suite à une situation juridique voulue (la série des "Flash Gordon") ou non ("La Nuit des morts-vivants" de Romero), certains films sont visibles gratuitement, et facilement téléchargeables sur des plateformes comme archives.org, ou encore disponibles en streaming :
- http://www.archive.org/details/moviesandfilms
- http://www.publicdomaintorrents.net
- J'ai également bien envie de partager l'adresse de la Caverne des Introuvables, qui s'évertue à offrir des films, de genre, rares, oubliés, bizarres, expérimentés de façon responsable, c'est-à-dire des films introuvables en format numérique. Une excellente adresse


Aàààà la chaaaaasse !!!


Je pense bien que les habitués n'y apprendront pas grand chose mais quelques débutants pourront y trouver quelques compléments d'information.
Si vous connaissez d'autres tuyaux, d'autres adresses, n'hésitez surtout pas à faire un petit commentaire, cet article étant avant tout un "brouillon".

mardi 15 novembre 2011

Mais pourquoi ?

Un blougue qui parle de films et d'autres trucs en relation avec les films, encore un !

La présence de ce petit logo, pourtant très avenant, à la couleur chaudement chatoyante, ne fait clairement pas penser à une exégèse amoureuse de l’œuvre d’Éric Rohmer. Ça non, on ne parle pas de film d'auteur français en ces pages, car je ne mange pas de ce pain-là, et puis c'est une maison sérieuse Monsieur ! (quoiqu'éventuellement plutôt à celle de Godard dans ses égarements maoïstes sous acide).
La présentation verbeuse de l'auteur ne semble pas spécialement évoquer les dernières productions françaises dont l'affiche promotionnelle arbore un bleu ciel caractéristique des grands navetons destinés à donner un nouveau souffle à la comédie française (haha) -et accessoirement à des acteurs au bout du rouleau, comme Franck Dubosc dans "Bienvenue à bord"-
Ni même les dernières superproductions qui passent et trépassent dans nos salles obscures, qu'il s'agisse du dernier James Cameron (histoire de dire qu'on l'a vu) ou d'un Christopher Nolan (nettement plus intéressant par contre)

Mais alors... c'est quoi tout ça ?

Je suis interrogation

On peut dire que Videomantik sera une plate-forme (navrante) où sera abordée la fange la plus (navrante) passionnante du septième art : divers courants d'exploitation y seront... exploités (!), y compris ceux incluant des nains. Le cinéma bis sera exhibé dans toute sa splendeur, étant volontiers ouvert aux délices du zombie, des thrillers érotiques italiens, des films d'aventures fauchés, mais aussi du fantastique dans toute sa splendeur, du cinéma de Hong-Kong, les vieux films de la Hammer mais aussi d'Universal...
Plus jusq'au-boutistes encore, on peut compter sur des mondos infâmes signés Jesus Franco, des films de zombies pas très zombies signés Jesus Franco, des thrillers sous crack signés Jesus Franco, de l'épouvante mal filmé signé Jesus Franco et... des... trucs... signés Jesus Franco. Et puis même si ce n'était pas signé Jesus Franco, j'aime quand même, quand c'est signé Jean Rollin. 
Encore plus pertinent pour briller lors des soirées mondaines, citons également le patrimoine exhumé par l'excellent site Nanarland, comme les ninjateries assemblées réalisées par Godfrey Ho, les navrants actioners bourrins des 80's, les délires expérimentaux à la "Eaux Sauvages" ou encore les films de montres en caoutchouc.

Certaines langues peu avisées diront que j'ai des goûts de naze.
Je ne dis pas le contraire. 

Bon, ok, j'aime aussi le cinéma dans une acceptation plus "classique". Clint Eastwood, Les frères Cohen, le cinéma asiatique (coréen, japonais), les drames, tout ça, ça me parle aussi et j'y reviendrais de temps en temps histoire de donner le change. 
Comment ça, je ne sais pas ce que je veux ?


J'arrête de dire des bêtises, et pour me faire pardonner, une petite curiosité trouvée sur un site britannique : l'affiche thaïlandaise du turbo-nanar "Zombie Holocaust", plus connu dans nos contrées sous le titre : "La Terreur des Zombies" (Marino Girolami, 1980) :